Plus de 250 personnes ont répondu à l’invitation de François Vannson qui présentait ses vœux aux militants et sympathisants de l’UMP de la 3ème circonscription des Vosges, en présence de nombreux Maires et élus, notamment Véronique Mathieu, Député au Parlement européen.
François Vannson a salué la présence de nombreux jeunes et remercié Jean Hingray, responsable des Jeunes Pop de la circonscription pour le travail réalisé depuis un an.
Il a évoqué les dossiers de la circonscription, rappelant que l’emploi constituait sa principale priorité. Il a rendu hommage aux services de l’Etat avec lesquels il travaille en étroite collaboration pour apporter des solutions aux difficultés que peuvent connaître certaines entreprises, tout en soulignant que si les effets de la crises se faisaient toujours ressentir, le plus dur était passé. Il a fait le point sur la mission qui lui a été confiée par le ministre du travail sur le développement de l’emploi en zone de montagne, rappelant qu’il avait mené plus de 80 auditions et s’était rendu dans l’ensemble des massifs afin d’observer les bonnes pratiques en matière d’emploi saisonnier. Il espère pouvoir rendre son rapport dans les deux mois qui viennent.
François Vannson s’est également exprimé en qualité de Président de la Fédération UMP des Vosges. Depuis son élection le 18 novembre dernier, une stratégie d’animation a été mise en place avec les cadres départementaux ; des réunions mensuelles ou bimensuelles seront organisées dans chaque circonscription ; une grande manifestation annuelle, en période estivale à laquelle seront conviés tous les militants et sympathisants sera mise en place ; un site Internet dédié à la Fédération sera ouvert dans les semaines qui viennent.
Le député de Remiremont a ensuite abordé un volet plus politique pour se réjouir du maintien de François Fillon à Matignon dans un contexte où la continuité politique constituent des atouts qui permettent d’être concentrés sur les objectifs de la majorité : la reprise économique, la cohésion sociale et la réduction des déficits, la réforme de la dépendance, celle de la justice et la réforme fiscale.
S’appuyant sur le bilan de la majorité, il a expliqué que la légitimité du changement avait plus progressé en 4 ans qu’au cours des 20 dernières années et que ce mouvement ne serait pas stoppé en 2011. Si toute majorité est tentée de ralentir le rythme à l’approche d’échéances électorales, cette majorité fait le pari contraire car elle ne peut donner du temps au temps. François Vannson veut voir dans une année utile l’occasion pour la majorité de consolider son action, ajoutant qu’elle n’avait pas à rougir de ce qu’elle avait fait depuis 2007 et de ce qu’elle doit encore réaliser avec l’objectif de maintenir notre modèle économique et social face à la mondialisation. Une année utile consiste, a poursuivi François Vannson, à continuer de réformer et à tracer des perspectives. Pour lui, l’année 2011 doit être une année des programmes politiques et il s’est réjoui que les Français puissent confronter les propositions des uns et des autres, expliquant que la seule critique du Président de la République et du Gouvernement ne suffirait plus.
Il a rappelé que plusieurs controverses avaient émaillé la fin de l’année à commencer par celle sur la pertinence de l’euro. A cet égard, il a précisé que l’instabilité des marchés ne traduisait pas une crise de l’euro mais une crise de pays qui ont été affaiblis par la récession économique qui a révélé et amplifié les insuffisances de leur modèle de croissance, ajoutant que les ajustements nécessaires seraient intervenus dans ces pays quand bien même ils n’auraient pas appartenu à la zone euro.
Si la situation des finances publiques est moins dégradée en France que dans ces pays, François Vannson a insisté sur l’exigence de respecter nos engagement en matière de réductions des déficits. Il a expliqué que la pression fiscale en France étant l’une des plus importante d’Europe, la majorité devait mener la plus sévère politique de limitation des dépenses publiques jamais réalisée dans le pays depuis 20 ans, ce qui se traduit par une réduction de 10 % en 3 ans des dépenses de fonctionnement et d’intervention des administrations, la poursuite du non remplacement du départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux et la réduction des niches fiscales avec 10 milliards d’euros d’économies dès 2011. Au total, le montant de la réduction du déficit de l’Etat entre 2010 et 2011 s’élèvera à 60 milliards d’euros.
François Vannson est revenu sur le débat ouvert sur les 35 heures pour estimer que l’activité était le principal instrument de création de richesse et qu’il fallait donc gagner en productivité pour défendre nos industries, maintenir notre modèle social et réduire nos déficits. Pour lui, une augmentation du temps de travail est inéluctable tout en rappelant que la loi de 2008 avait introduit des assouplissements et que les possibilités d’aménagement ne demandaient qu’à être utilisées, sans qu’il soit nécessaire de revenir sur les 35 heures.
S’agissant, du débat sur l’emploi à vie des fonctionnaires, François Vannson a rappelé que la fonction publique est recrutée sur concours, ce qui garantit un Etat impartial et que sa culture de service public et sa compétence nous est enviée par de nombreux pays étrangers. Qu’il faille moderniser l’administration ou développer davantage de souplesse dans sa gestion sont autant d’objectifs qui n’impliquent pas de revenir sur le principe de l’emploi à vie des fonctionnaires.
François Vannson a renouvelé sa confiance au gouvernement pour gérer avec sérénité les affaires de la France, assurer la cohérence de la politique nationale et défendre l’intérêt général à l’approche des échéances électorales qui favorisent trop souvent l’expression des intérêts corporatistes ou les pulsions démagogiques.
Pour conclure son propos, il a rappelé qu’il était avant tout un élu de proximité et qu’il continuerait à être personnellement présent et disponible pour répondre aux attentes des vosgiennes et des vosgiens.
